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stephally
Nouveau Membre
France
24 message(s) Statut:
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Posté - 29 sept. 2010 : 16:05:03
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Bonjour ,
Un de mes amis a signé une promesse d'achat pour un appart en VEFA, l'immeuble étant prévu pour fin 2011 ; il dit qu'il ne peut pas connaître déjà le montant des charges : est-ce tjs comme ça ? Est-ce qu'on ne le connaît qu'à la signature de l'acte de vente chez le notaire ? Et que se passe-t-il si ce montant est jugé très important par l'acheteur ?
Si vous pouvez me renseigner, merci d'avance !
Cdlt,
stéphanie
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LeNabot
Contributeur vétéran
1102 message(s) Statut:
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Posté - 29 sept. 2010 : 16:59:18
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Il est diffice de prévoir les charges.
Des fois on rencontre de grosses surprises. |
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En congés jusqu'en 2035. Année de la prochaine bulle. |
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Posté - 29 sept. 2010 : 17:50:24
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Le type de copropriété peut permettre de "se faire une idée" tout de même de ce à quoi il faut s'attendre : espaces verts importants ou non, concierge/gardien ou non, ascenseurs ou non,... et je n'évoque que pour mémoire, piscine, sauna, salle de gym, restauration, services à la personne ect...
Par ailleurs, ce qui devrait ĂŞtre une certitude, , la consommatipon du logement en lui-mĂŞme en Ă©nergie est Ă relativiser...
Promesses, promesses, les bâtiments qui brusquement se transforment en BBC en cours de commercialisation, j'en connais , risquent bien de créer la "surprise" après la première année de fonctionnement...
Il y a parfois loin de la coupe aux lèvres
Un article intéressant, issu d'un site peu enclin à critiquer les évolutions des normes de constructions, est quelque peu réservé sur le sujet...
citation: http://www.lesverts-aubervilliers.o...8357521.htmlSamedi 10 avril 2010 Les bâtiments verts tiennent-ils leurs promesses ? Les premiers retours d'expérience montrent qu'une part des bureaux et des logements certifiés économes en énergie consomment plus que prévu. « La certification n'est pas suffisante si les usagers ne suivent pas » La certification verte d'un bâtiment vaut-elle le (sur) coût ? Depuis cinq ans, les chantiers se multiplient sous la bannière HQE, la certification BBC, les labels Breeam ou LEED (voir ci-contre). Immeubles de rapport, bureaux, logements, écoles, équipements culturels : la vague de l'immobilier durable déferle sur l'Hexagone, avec 15.000 bâtiments en cours de labellisation BBC Effinergie. Le tout avec des coûts de construction majorés de 5 à 10 %. Pourtant, les pionniers ne font pas systématiquement le même constat, comme le montrent plusieurs études publiées ces derniers mois. Des économistes du Conseil national de recherche canadien (CNRC) ont passé au crible les performances de 100 bâtiments américains construits selon les certifications LEED. Sans surprise, les chercheurs ont calculé que la plupart de ces ouvrages consomment en moyenne 18 à 39 % d'énergie en moins par mètre carré que leurs équivalents conventionnels. Mais entre un quart et un tiers d'entre eux consomment en fait davantage que leurs homologues non certifiés. Un comble pour les investisseurs qui engagent des surcoûts pour acquérir un bâtiment plus performant. L'étude affirme même que les performances du bâtiment sont décorrélées des notes LEED décrochées (silver, gold, platinium). En France, l'exercice vient d'être mené par une équipe composée de la foncière immobilière Icade et du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Icade fait partie des maîtres d'ouvrage pionniers dans la HQE avec le bâtiment « 270 » à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), livré en 2005. Les auteurs de l'étude, financée dans le cadre du Programme de recherche et d'expérimentation sur l'énergie dans le bâtiment (Prebat), ont longuement interrogé les utilisateurs et les gérants de trois bâtiments tertiaires : le 270 et le Millénaire, tous deux situés à Aubervilliers et appartenant à Icade, ainsi que le pavillon d'accueil de l'institut de recherche Ineris à Verneuil-en-Halatte (Oise). Des résultats décevants Ces trois bâtiments partageaient des objectifs de réduction de consommation ambitieux. L'expérience montre que les deux bâtiments d'Icade ont manqué leur cible énergétique. La consommation réelle du 270 atteint 170 kWh/m² par an, soit 50 kWh/m² par an de plus que les prévisions. Le Millénaire a consommé, en 2008, 247 kWh/m 2, contre 217 kWh/m 2 prévu. Comparé à la norme RT 2005, le gain est donc faible, voire nul, mais il reste avantageux vis-à -vis du parc existant, dont l'Ademe estime la moyenne à 286 kWh/m² par an. L'enquête de terrain a permis de mieux comprendre l'origine de ces dérives. Dans le cas du 270, c'est le cas d'école d'une mauvaise adéquation entre la conception du bâtiment et son usage. Conçu pour fonctionner de jour, il est en réalité occupé également la nuit, car l'un des locataires travaille dans la presse (« Paris-Turf »). Du coup, le chauffage et la climatisation ne passent jamais aux modes de veille prévus. « Pensé dans une logique mono-usage, le bâtiment n'a pas été conçu pour s'adapter à un usage différent à chaque plateau », diagnostique l'étude. Les exploitants des bâtiments disent également buter sur la sophistication excessive des gestions techniques du bâtiment (GTB) informatiques, réédition du syndrome de la domotique des années 1980. Les occupants rivalisent d'anecdotes : les capteurs de présence déclenchent capricieusement les éclairages. Les stores robotisés, outre des problèmes de fiabilité des moteurs, ont été désactivés par les employés jugeant leur fonctionnement trop bruyant. Les grandes façades vitrées, prévues pour exploiter la lumière naturelle et améliorer le confort de vie, gênent le travail bureautique sur écran. Les utilisateurs ont donc privilégié l'éclairage artificiel et colmaté les baies vitrées, parfois par des cartons bricolés. L'impossibilité d'ouvrir les fenêtres gêne les salariés, qui se plaignent des odeurs corporelles en fin de journée. Quant au système de récupération des eaux pluviales, il n'a jamais été raccordé au double réseau existant. Même l'excellente isolation phonique des bureaux est vécue par certains comme une coupure gênante. Le pavillon d'accueil de l'Ineris, lui, consomme un peu moins que prévu, bénéficiant de la simplicité de conception de ses dispositifs passifs. Quelques défauts persistent, comme le sous-dimensionnement des chasses d'eau économes, qui ont imposé leur arrêt. Le hall d'accueil est mal chauffé et nécessite des radiateurs d'appoint en hiver. En été, la ventilation nocturne, qui exploite l'inertie thermique du bâtiment, a trouvé ses limites dans les étages élevés, car des questions de sécurité empêchent l'ouverture des portes de bureau, indispensable au système. De plus, ce système est arrêté la nuit par les agents de sécurité qui ne supportent pas les courants d'air induits. « Si le bâtiment ne répond pas aux besoins fondamentaux des utilisateurs, il est alors illusoire d'espérer un comportement plus sobre de leur part », préviennent les auteurs. Manque de savoir-faire L'étude canadienne parvient aux mêmes conclusions pour expliquer la dérive de certains bâtiments : changements d'usage et sophistication excessive des technologies. Une étude plus ancienne de l'Energy Centre de l'université de Genève, sur un complexe suisse certifié Minergie, avait constaté une dégradation similaire des performances sur les deux premières années de la vie du bâtiment. Ces dérives sont bien connues des spécialistes du bâtiment durable. Alain Bornarel, du bureau d'études spécialisé Tribu, rappelle également l'existence d'erreurs de conception et de construction, notamment dues au manque de savoir-faire des artisans français dans l'étanchéité à l'air. Il cite le cas d'un projet tertiaire qui prévoyait un système de ventilation à double flux. Quelques mois après réception, le maître d'ouvrage constate que ses consommations d'énergie sont deux fois plus élevées que prévu. « Le maître d'ouvrage et son bureau d'études avaient décidé, pour des raisons de coût et de facilité d'entretien, de supprimer l'échangeur de chaleur du système », sourit-il. Pour autant, Alain Bornarel se garde bien de fustiger les erreurs de jeunesse de la construction durable : « Je revendique le droit à l'expérimentation et à l'innovation. Il faut suivre sur 2 ou 3 ans le début de vie d'un bâtiment pour stabiliser ses performances.» D'ailleurs, l'expérience n'a pas dissuadé Icade de poursuivre son acquisition de 250.000 m² d'immeubles certifiés HQE. MATTHIEU QUIRET, Les Echos Une forêt de labels BBC-Effinergie. Certification volontaire qui récompense une consommation inférieure à 50 kWh/m² par an pour les logements neufs et 80 kWh/m² par an pour les réhabilitations de logements. Ces performances sont ajustées en fonction de la localisation géographique du bâtiment. En tertiaire, le BBC (bâtiment basse consommation) concerne les consommations en énergie de chauffage, d'eau chaude sanitaire, des auxiliaires de chauffage et de ventilation, de la climatisation et de l'éclairage. BREEAM. Label d'origine britannique (Building Research Establishment Environmental Assessment Method) parfois utilisé en France par les investisseurs de visibilité internationale. Etiquette ABCDEFG. Inspirée des étiquettes des appareils électroménagers, elle comporte 7 classes. La classe A correspond à une consommation inférieure à 51 kWh/m2/an. La classe G dépasse les 450 kWh/m2/an. HQE. Label français de l'association HQE (haute qualité environnementale) qui impose, sur un total de 14 cibles, d'être « très performant » dans au moins trois domaines, et « performant » dans cinq autres. Plusieurs certifications HQE existent selon le type de bâtiment : logements, bureaux, hôtellerie, commerces… HPE et THPE. Ces deux labels correspondent respectivement à une consommation inférieure de 10 % et 20 % à la RT 2005. LEED. Label américain (Leadership in Energy and Environmental Design) parfois utilisé en France. RT 2005. La réglementation thermique française impose une consommation maximale de 250 kWh/m2/an pour le neuf. RT 2012. La réglementation prévue par le Grenelle de l'environnement impose le niveau BBC comme norme après le 1er janvier 2013
Il est vrai qu'il est beaucoup question de locaux de bureaux, pour la simple raison que ce sont les premiers qui ont été mis en chantier... reste à connaître les futurs résulats des bâtiments d'habitation !
dans tous les cas, un conseil, ne pas trop se leurrer sur les pubs vous annonçant urbi et orbi une conso de 50 kWh/m2/an dans la réalité
Mieux vaut avoir une "bonne surprise" après un an de vie dans le logement qu'une très mauvaise...
Alors, oui, pas facile de connaître les charges "à venir"... Mais l'immeuble étant prévu pour être livré fin 2011, ne sera peut-être pas BBC et si c'est le cas il est possible de se renseigner auprès des habitants d'autres immeubles de même type livrés depuis deux/trois ans ! |
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stephally
Nouveau Membre
France
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Posté - 29 sept. 2010 : 19:09:10
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Merci pour ces infos ! Je ne bosse pas dans l'immobilier (juste en formation), et j'ai acheté dans l'ancien, mais je trouve que quand un promoteur lance une construction, il devrait pouvoir évaluer les charges, puisqu'il SAIT comment va être l'immeuble (tout est prévu, non, en terme d'équipements présents ou non !!) Bref, il verra bien :-)
Ce n'est pas un logement BBC, en tout cas (ah bon, il arrive que ça le devienne en cours de construction ?)
Je vais lire attentivement cet article sur le sujet, a priori on en parle pas mal ces derniers temps (voilà argument pour la déduction des intérets d'emprunt, non maintenant qu'on sait qu'il vont disparaitre de la circulation)... |
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LeNabot
Contributeur vétéran
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Posté - 29 sept. 2010 : 19:23:27
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Posté - 29 sept. 2010 : 20:17:05
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citation: Comment voulez vous que le promoteur sache le montant ou une estimation des charges. Il ne peut pas deviner comment marcheront les décisions prises en AG.
Lenabot,
Avec un peu de bonne volonté, le promoteur peut (pourrait) fort bien connaître une estimation de charge... dans une fourchette à + ou - 25% par exemple.
Mais comme aucun texte ne lui impose de le faire, pourquoi le ferait-il ?
D'autant plus que dans ce "monde là Monsieur", même si un texte l'imposait il y aurait possibilité de XX pirouettes administratojuridques... pour noyer le "poisson" . Oups, pardon, le signataire de la VEFA ...
Quant aux futures décisions d'AG... dans un immeuble neuf, je suppose que ce sont des "charges courantes" dont parle Stephally et non des "élucubrations" éventuelles de la majorité du syndicat qui souhaiterait engager des dépenses "de prestige".
Donc, concernant les charges dites "courantes", il n'y a pas, pour ma part, de véritable problème à pouvoir les "estimer".
Il est bien capable de "vendre" du 50 kwh/m2/an... NON
Le promoteur est bien capable d'estimer les profits attendus, non ?????
Parfois il se "plante" mais il est capable de faire une estimation |
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Édité par - quelboulot le 29 sept. 2010 20:19:06 |
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stephally
Nouveau Membre
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Posté - 29 sept. 2010 : 21:40:30
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Oui, je pensais aux charges courantes, à la livraison de l'immeuble : on sait bien s'il va y avoir un ascenseur ou non, un concierge ou non, une piscine ou non... Ensuite, si ça bouge à la première AG, là évidemment...
Effectivement, on sait ''bien'' estimer une consommation d'électricté ou de gaz à l'entrée dans une location par exemple...
C'est peut-ĂŞtre fait pour ne pas en effrayer certains :-) |
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Posté - 30 sept. 2010 : 09:37:53
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citation: C'est peut-ĂŞtre fait pour ne pas en effrayer certains :-)
Et surtout pour ne pas "se tirer une balle dans le pied" alors qu'aucun texte ne rend cette information obligatoire. |
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Posté - 30 sept. 2010 : 18:16:53
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La discussion de ce fil reste ......interessante, non? http://www.universimmo.com/forum/to...PIC_ID=48372
Sinon....je finirai bien par avoir une réponse..? la vente en VEFA serait donc bien (en l'espèce) une vente d'un ou plusieurs lots de copropriété avec en conséquence un règlement et un EDD.... La vente peut intervenir avant même que l'immeuble ne soit achevé (fondations par exemple) Or la définition d'une "copropriété" suppose l'existence d'un bâti (achevé donc!)
Il y a lĂ une "bizzarerie "juridique ......que les notaires connaissent bien!
Au moment de la vente la copropriété n'existe pas.....
Je reste preneur de raisonnements autres.
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Signature de Jean-Michel Lugherini |
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Édité par - Jean-Michel Lugherini le 30 sept. 2010 18:17:41 |
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stephally
Nouveau Membre
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Posté - 30 sept. 2010 : 18:49:21
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Suis pas sûre de tout comprendre, mais si la 24e recommandation de la Commission Relative à la Copropriété stipule que le promoteur reste proprio jusqu'à la remise des clés, ceci expliquerait cela ? : Pas de syndic, donc un règlement de copro ''basique'', incomplet (et notamment sans le montant des charges)
Je maintiens que le minimum serait de donner une ''fourchette'' de charges aux acheteurs, mais si la loi ne prévoit rien, en effet... |
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Posté - 30 sept. 2010 : 19:07:08
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citation: Pas de syndic, donc un règlement de copro ''basique'', incomplet (et notamment sans le montant des charges)
Attention à ne pas tout mélanger..UN RC ne donne JAMAIS le montant des charges... Il indique le mode de répartition des charges ce qui est totalement différent... |
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stephally
Nouveau Membre
France
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Posté - 30 sept. 2010 : 20:10:09
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OK, je vois ! Un jour peut-etre, j'acheterai en VEFA pour tout comprendre :-)
Merci pour les explications en tout cas... ! |
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