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JPM
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 Posté - 22 avr. 2014 : 15:47:59
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En ces temps difficiles la campagne pour les travaux d'économies de l'énergie, la rénovation thermique, etc ... ne passe pas très bien et les copropriétés sont particulièrement visées. On considère que la maîtrise d'ouvrage (le syndicat pour les copropriétaires et le syndic) sont incapables de s'occuper de ce type de chantier.
On a légitimement pensé aux sociologues pour déminer le terrain. Une formule d'intervention serait, comme dans le secteur public, l'assistance à la maîtrise d'ouvrage.
Il y a des sociologues spécialistes de la copropriété. Il faut les connaître. D'où mon idée de faire connaître la thèse de doctorat de M. Nicolas Golovtchenko " Les copropriétés résidentielles entre règle juridique et régulation sociale " (Toulouse 2 1998) Il la présente ainsi :
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La copropriété résidentielle verticale peut se définir comme une forme originale d'association qui organise l'occupation et la gestion partagée d'un espace résidentiel. C'est une organisation où les motifs de coopération entre acteurs sont quotidiens mais où les modalités de coopération sont rarement l'objet d'un consensus.
Une des questions centrales de la problématique tient donc au problème de la coordination des actions individuelles ou autrement dit, aux logiques et formes de coopération entre acteurs interdépendants dans un contexte faiblement contraint de telle sorte que l'un des enjeux majeur de la copropriété, la patrimonialisation, puisse être surmontée.
La problématique conçoit les copropriétés comme des systèmes d'action concrets structurés par des règles du jeu ayant le statut de mécanismes de régulation qui se construisent sous l'effet d'un processus d'ajustement des échanges négociés entre acteurs en situation d'interdépendance objective autour de la définition et des modalités de résolution des enjeux. Il s'agit donc de considérer les régulations sociales dont sont l'objet les copropriétés sous une forme qui n'introduit pas de rupture dans l'analyse de l'action collective organisée entre cadre formel et situations d'interaction.
Les résultats conduisent à relativiser l'influence des variables habituellement retenues pour expliquer le fonctionnement des copropriétés - composition sociale, situation urbaine, taille, dispositif juridique - pour considérer chaque copropriété en fonction d'un continuum typologique opposant schématiquement + cercle vicieux ; a + cercle vertueux ; de la coopération, structure par des variables de codification, de finalisation, de délégation et d'intériorisation.
Les processus de coopération sont analysés au travers d'une grille de lecture qui porte une attention particulière aux capacités des acteurs à fabriquer des compromis ou du consensus, aux systèmes de délégation de la décision, aux logiques de formation des coalitions, aux systèmes de justification des actions et des attitudes et enfin, aux processus de construction des enjeux dont on a pu montrer combien ils étaient déterminés par des systèmes de perception différents mais aussi par les capacités stratégiques différenciées des acteurs à négocier leurs rationalités propres.
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On retrouve manifestement l'influence de ces travaux sociologiques dans la loi ALUR, ce que je me propose de montrer ultérieurement.
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Édité par - JPM le 22 avr. 2014 18:37:07 |
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Louis92
Contributeur vétéran
France
2795 message(s)
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1
Posté - 22 avr. 2014 : 17:25:35
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citation: La problématique conçoit les copropriétés comme des systèmes d'action concrets structurés par des règles du jeu ayant le statut de mécanismes de régulation qui se construisent sous l'effet d'un processus d'ajustement des échanges négociés entre acteurs en situation d'interdépendance objective autour de la définition et des modalités de résolution des enjeux. Ne faudrait-il pas une assistance à maîtrise de la compréhension pour certains d'entre nous ou peut-être une assistance au sociologue pour qu'il s'exprime de façon plus simple ?
Cdlt. Louis92.
Expérience de systèmes concrets (informatiques), de mécanismes de régulation (asservissements) et de gestion de processus interdépendants (projets, modélisation). |
Édité par - Louis92 le 22 avr. 2014 17:27:11 |
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alain collet
Contributeur senior
France
563 message(s)
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Posté - 22 avr. 2014 : 18:12:02
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 Posté - 22 avr. 2014 : 18:18:55
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**modération**
Alain Collet, si vous ne cessez pas une bonne fois pour toutes d'envahir le forum avec vos remarques inutiles sur votre syndic particulier, je caviarderai systématiquement et entièrement vos interventions jusqu'à votre exclusion |
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SyndicPro
Nouveau Membre
France
22 message(s)
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Posté - 03 mai 2014 : 17:59:43
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La lecture sociologique que vous indiquez faire partie intégrante des travaux de l'ALUR, ne pourrait elle pas également se rapprocher de la notion de "copropriété idéale" qui semble être développée par l'observatoire de la copropriété exemplaire francophone (OBCEF) dans laquelle des spécialistes belges, français ,québécois de la copropriété dont le syndic belge Jean Pierre LANNOY, qui estime que la copropriété modèle passe, notamment, par une « gestion immobilière comprise par les copropriétaires », ainsi que « l’exécution obligatoire » des travaux qui devront être réalisés dans un immeuble - .
En tous cas je suis impatient de lire votre démonstration de l'impact des études sociologiques dans la loi ALUR; |
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JPM
Modérateur
8599 message(s)
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Posté - 03 mai 2014 : 18:38:46
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Je vais y revenir.
J'ai trouvé d'autres travaux sociologiques récents et j'ai bien noté aussi les travaux de l'observatoire.
Un vrai problème dans tout cela est qu'on ne parle quasiment pas de la propriété. 
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Édité par - JPM le 03 mai 2014 18:40:34 |
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ABCT
Contributeur senior
993 message(s)
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6
Posté - 04 mai 2014 : 17:08:44
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Les sociologues "spécialistes" de la copropriété sont-ils eux mêmes copropriétaires???
si oui?????? sont ils présents aux assemblées???
OU ils se contentent de développer leurs théories repoussoirs????
Peut être n'est ce pas la bonne heure pour ce genre de lecture???
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