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karlita
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Posté - 01 déc. 2010 : 13:37:39
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Bonjour Ă tous,
Pouvez vous m'indiquer quand un bien est à la vente depuis plus de 1 an, qu'aucun acquéreur n'a fait d'offre, est-ce qu'un salarié d'une agence immobilière peut se porter acquéreur. Il parait que c'est interdit. Cependant, j'avais lu et n'arrive pas à retrouver l'article où il était dit que si le bien est à la vente depuis plus de 1 an, il n'y a pas eu d'acquéreur, et que ce n'est pas l'agence où travaille le salarié qui a fait l'estimation du bien en question, qu'un agent pouvait se porter acquéreur ! Si vous pouviez me renseigner, c'est assez urgent !
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philippe30
Contributeur vétéran
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Posté - 01 déc. 2010 : 14:01:01
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Donc les salariés d'une agence immobilière ne peuvent jamais acquérir de biens ......
Pourquoi un an , il y a un prix du marché , un prix proposé par l'agence et acepté par le venduer ensuite achete qui veut me semble t'il..
Maintenant si tu dois attendre 1 an avant de pouvoir achteer un bien dis moi comment tu fais pour savoir que ce bien est en vente depuis 1 an car les sites réactualisent les dates de mises en ligne et je n'ai jamais vu un bien mis en vente il y a un an de plus l'agence aura jeté l'éponge depuis longtemps
Philippe |
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Investisseur immobilier
"Si tu veux savoir ce que Dieu pense de l'argent, regarde ceux auxquels il l'a donné" Dorothy Parker Si l'on veut gagner sa vie, il faut travailler. Si l'on veut devenir riche, il faut trouver autre chose.
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Posté - 01 déc. 2010 : 14:59:40
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A lire et à méditer...
citation: Code Civil
Chapitre II : Qui peut acheter ou vendre.
Article 1594
Créé par Loi 1804-03-06 promulguée le 16 mars 1804 Tous ceux auxquels la loi ne l'interdit pas peuvent acheter ou vendre.
Article 1596
Modifié par Loi n°2007-211 du 19 février 2007 - art. 17 JORF 21 février 2007
Ne peuvent se rendre adjudicataires, sous peine de nullité, ni par eux-mêmes, ni par personnes interposées :
Les tuteurs, des biens de ceux dont ils ont la tutelle ;
Les mandataires, des biens qu'ils sont chargés de vendre ;
Les administrateurs, de ceux des communes ou des établissements publics confiés à leurs soins ;
Les officiers publics, des biens nationaux dont les ventes se font par leur ministère.
Les fiduciaires, des biens ou droits composant le patrimoine fiduciaire.
Article 1597
Créé par Loi 1804-03-06 promulguée le 16 mars 1804
Les juges, leurs suppléants, les magistrats remplissant le ministère public, les greffiers, huissiers, avocats, défenseurs officieux et notaires, ne peuvent devenir cessionnaires des procès, droits et actions litigieux qui sont de la compétence du tribunal dans le ressort duquel ils exercent leurs fonctions, à peine de nullité, et des dépens, dommages et intérêts.
citation: http://www.acheterlouerpro.fr/expre...1/alerte.htmL’agent peut-il indirectement acheter un bien qu’il est en charge de vendre ?Acheter le bien que l’on est en train de vendre. Cette idée peut parfois effleurée l’agent immobilier lors d’une transaction. Pour éviter les litiges et les dérives dans la vente d’un bien, l’article 1596 du code civil a établi des garde-fous. Explications : De quoi parle-t-on ? L’agent immobilier a, par principe, interdiction d’acheter le bien qu’il est chargé de vendre et ce en application de l’article 1596 du Code civil qui est applicable à tout mandataire. Cet article vise aussi bien l’acquisition par le mandataire lui-même que par toute personne interposée. La question : Quelle utilité ? Quelle est la portée réelle de l’interdiction de la prohibition pour un mandataire d’acheter le bien de son mandant par le truchement d’une personne interposée ? La reponse La double prohibition posée par l’article 1596 du Code civil a été, à de nombreuses reprises, consacrée par la jurisprudence et revêt diverses applications selon que l’agent immobilier est lui-même une personne physique ou une personne morale. Si l’agent immobilier chargé de la vente d’un bien est une personne physique, l’interdiction d’acheter ce bien s’appliquera aussi bien à cette personne qu’à toute personne physique ou morale que cet agent se serait substitué pour acquérir le bien. L’identification d’un « homme de paille » relève de l’appréciation souveraine des juges qui recherchent, lorsqu’il y a une suspicion à l’égard de l’acheteur, personne physique, d’éventuels liens intimes, amicaux ou économiques entre celui-ci et l’agent immobilier et lorsqu’il y a une suspicion à l’égard d’un acheteur, personne morale, d’éventuels liens capitalistiques ou de gestion entre l’agent immobilier et cette société. De la même manière si l’agent immobilier est elle-même une société, cette société ne pourra pas acheter en son nom propre le bien qui lui aura été confié en qualité de mandataire et ne pourra non plus acheter indirectement ce bien par le truchement d’une personne physique ou d’une personne morale que l’agent immobilier se substituerait. Dans ce cas, les juridictions sont conduites à vérifier l’existence de liens entre la société (agent immobilier) et la société (acheteur du bien). La loi ne posant aucun critère précis pour déterminer dans quelle mesure une personne morale s’interpose une autre personne morale, les juges apprécient souverainement l’indépendance de la société qui a acheté le bien et l’éventuelle immixtion ou communauté d’intérêts avec la société-agent immobilier. D’une façon générale les tribunaux sont très vigilants quant à cette pratique et s’attachent à vérifier de façon précise les liens qui peuvent unir les deux sociétés de sorte que si l’acquéreur d’un bien est une personne morale différente de la société mandataire mais que la gérance de ces deux sociétés est assurée par la même personne, l’interposition de personne morale par le truchement du même dirigeant, personne physique, est constatée. --------------------------- L'EXPLICATION DE L'EXPERT La 3ème chambre civile de la Cour de cassation a encore donné une illustration de l’application stricte de l’article 1596 du Code civil dans un arrêt rendu le 2 juillet 2008. En l’espèce, un mandant avait donné un mandat non-exclusif de vente d’un immeuble à deux agences immobilières Le mandant ayant refusé de donner suite à une offre d’acquisition signée par une SCI et transmise par l’une des deux agences, cette agence assignait alors le vendeur en paiement de dommages et intérêts correspondant au montant de la commission. Dans un premier temps, la Cour d’appel a fait droit à la demande de l’agence en relevant que la SCI était une personne morale différente de la société, agent immobilier. Invoquant cependant l’identité de gérant (et de siège social) entre les deux sociétés, le mandant s’est pourvu en cassation. La Cour suprême a cassé l’arrêt en reprochant aux juges d’appel de ne pas avoir recherché si la société, agent immobilier, ne s’était pas porté acquéreur du bien par personne morale interposée (en l’occurrence la SCI) alors même que les deux sociétés avaient le même gérant et le même siège social. Il est clairement réaffirmé ici que les tribunaux doivent appliquer rigoureusement l’article 1596 du Code civil. On peut cependant s’interroger sur l’étendue de cette prohibition, notamment lorsque le gérant de la société, agent immobilier, n’est pas dirigeant de la SCI mais seulement actionnaire, voire actionnaire minoritaire. Dans ce cas, la prohibition devrait s’appliquer car l’article 1596 du Code civil assure la loyauté des transactions et impose une transparence qui est naturellement attachée à la qualité de mandataire. En revanche, la solution devrait être plus nuancée lorsque le lien entre les deux sociétés (agent immobilier et acheteur) consiste, par exemple, pour un parent du gérant de l’agence immobilier à être actionnaire de la SCI ; dans ce cas les juges ne pourraient se contenter d’une simple présomption et devraient véritablement caractériser la réalité de l’interposition au profit de l’agent immobilier |
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philippe30
Contributeur vétéran
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Posté - 01 déc. 2010 : 15:43:57
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karlita
Nouveau Membre
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Posté - 01 déc. 2010 : 17:03:26
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Pour revenir à ce sujet, le bien immobilier est en vente dans mon agence depuis le 5.11.2009. Il était au prix de 500 000 euros net vendeur. Nous avons fait des visites mais pas d'offre prix trop élevé. Le veneur nous a contacté pour baisser le prix à 350 000 euros net vendeur voire moins. Nous avons recontacter des acquéreurs et pas de suite. Mon fils salarié et associé de mon agence souhaitait l'acquérir. Il a fait une offre à 330 000 euros net vendeur, offre acceptée par celui-ci. Peut-il acheter ce bien ? que risque-t-on ? en sachant que les propriétaires ont refusé une autre offre à 350 000 euros net vendeur et ont privilégié l'offre de mon fils car signature et paiement comptant plus rapide que l'autre acquéreur (fin février 2011 au lieu de décembre 2011). Pouvez vous me faire aprt de vos observations ? merci d'avance |
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BANZAI
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1376 message(s) Statut:
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Posté - 01 déc. 2010 : 17:17:39
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citation: Initialement posté par karlita
Pour revenir à ce sujet, le bien immobilier est en vente dans mon agence depuis le 5.11.2009. Il était au prix de 500 000 euros net vendeur. Nous avons fait des visites mais pas d'offre prix trop élevé. Le veneur nous a contacté pour baisser le prix à 350 000 euros net vendeur voire moins. Nous avons recontacter des acquéreurs et pas de suite. Mon fils salarié et associé de mon agence souhaitait l'acquérir. Il a fait une offre à 330 000 euros net vendeur, offre acceptée par celui-ci. Peut-il acheter ce bien ? que risque-t-on ? en sachant que les propriétaires ont refusé une autre offre à 350 000 euros net vendeur et ont privilégié l'offre de mon fils car signature et paiement comptant plus rapide que l'autre acquéreur (fin février 2011 au lieu de décembre 2011). Pouvez vous me faire aprt de vos observations ? merci d'avance
ce sont les services fiscaux qui risquent de mettre le "nez dedans"......
une baisse de prix d'un tiers.....au bénéfice d'un salarié ET associé.....: cela sent le "dessous de table" |
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Posté - 01 déc. 2010 : 17:45:31
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citation: Mon fils salarié et associé de mon agence souhaitait l'acquérir.
Relisez bien ce qui est indiqué dans les liens de mon précédent message quelboulot Posté - 01 déc. 2010 : 14:59:40
J'ai même indiqué : "A lire et à méditer..."
C'est à peu près comme si vous nous demandiez ce que l'on pense si vous nous indiquiez que vous souhaitez prochainement rouler à 140 km/h sur autoroute ou 70 km/h en zoine urbaine...
Votre fils est "associé de votre agence " et à ce titre il a "le bien en vente" comme mandataire, non ?????
Relisez bien l'article 1596 du code civil et faites comme vous l'entendez... |
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karlita
Nouveau Membre
France
4 message(s) Statut:
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Posté - 01 déc. 2010 : 18:04:49
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Il n'y a aucun dessous de table !! je ne vois pas comment il pourrait faire, ce bien etait en vente dans mon agence depuis un an mais bien avant dans d'autres agences. Les autres agences n'ont jamais eu d'offres ! Il s'agit d'un bien dépendant d'une succession et il y a 4 héritiers et n'habitant plus dans la région ils veulent vraiment vendre. Car ils sont obligés de chauffer, payer les taxes et entretenir un minimum. Sans compter que les diagnostics obligatoires révélent des anomalies électriques, plomb et amiante sans compter la toiture en pierres à refaire ! donc les vendeurs sont pressés et ont donc accepté. |
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philippe30
Contributeur vétéran
1515 message(s) Statut:
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Posté - 01 déc. 2010 : 18:21:44
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Karlita ,
je ne comprends pas très bien votre insistance , du fait que vous travaillez dans le secteur immobilier , vous devriez connaitre le texte indiqué par Quelboulot.
Ce texte est suffisamment clair et sans ambiguïté pour ne pas prendre de risque.
Philippe |
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Investisseur immobilier
"Si tu veux savoir ce que Dieu pense de l'argent, regarde ceux auxquels il l'a donné" Dorothy Parker Si l'on veut gagner sa vie, il faut travailler. Si l'on veut devenir riche, il faut trouver autre chose.
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Posté - 02 déc. 2010 : 13:26:44
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Je vais donc a contre-courant! Certes tous professionnels et pas seulement les ai doivent s'astreindre a ne pas confondre leur devoir de conseil et leur portefeuille! Et ce au risque de dol, certaines personnes pouvant être crédule ou indument mis en confiance Ceci étant, dans le contexte qui nous a été dit, c'est le vendeur lui- même qui n'en seulement a baisse son prix, mais qui de surcroit a pu avoir a faire a d'autres professionnels. Il n'y a pour moi aucun risque a ce que quiconque associe, ai, ou collaborateurs achetent ce bien même en son nom propre!
Je laisserai donc ma fille l'acheter les yeux fermés , mais avec ses sous..... |
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Signature de Jean-Michel Lugherini |
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Édité par - Jean-Michel Lugherini le 02 déc. 2010 13:27:42 |
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Posté - 02 déc. 2010 : 14:03:07
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citation: Jean-Michel Lugherini Posté - 02 déc. 2010 : 13:26:44 -------------------------------------------------------------------------------- Je vais donc a contre-courant! Certes tous professionnels et pas seulement les ai doivent s'astreindre a ne pas confondre leur devoir de conseil et leur portefeuille! Et ce au risque de dol, certaines personnes pouvant être crédule ou indument mis en confiance Ceci étant, dans le contexte qui nous a été dit, c'est le vendeur lui- même qui n'en seulement a baisse son prix, mais qui de surcroit a pu avoir a faire a d'autres professionnels. Il n'y a pour moi aucun risque a ce que quiconque associe, ai, ou collaborateurs achetent ce bien même en son nom propre! Je laisserai donc ma fille l'acheter les yeux fermés , mais avec ses sous.....
Et si, après coup, l'un des héritiers indivisaires découvre que cette vente est "éventuellement" entachée d'une faute par le non respect de l'article 1596... ????
Je sais, peu de risque... mais risque tout de mĂŞme !!!
Quant à "ses propres sous"... le fils de Karlita, tout comme dans le sketch de Pierre Dac et Francis Blanche peut répondre "Il peut le faire" puisque Karlita nous informe que :
"Il a fait une offre à 330 000 euros net vendeur, offre acceptée par celui-ci. Peut-il acheter ce bien ? que risque-t-on ? en sachant que les propriétaires ont refusé une autre offre à 350 000 euros net vendeur et ont privilégié l'offre de mon fils car signature et paiement comptant plus rapide que l'autre acquéreur "
Son fils peut payer "comptant" 330 000 euros... |
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Édité par - quelboulot le 02 déc. 2010 14:03:58 |
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Posté - 02 déc. 2010 : 14:09:55
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La fille est célibataire, je vais lui en toucher deux mots! |
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Signature de Jean-Michel Lugherini |
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Scorpion
Contributeur actif
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Posté - 02 déc. 2010 : 21:10:30
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citation: Initialement posté par quelboulot Son fils peut payer "comptant" 330 000 euros...
Ca paye bien agent immobilier. |
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Scorpion
Contributeur actif
477 message(s) Statut:
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Posté - 02 déc. 2010 : 21:19:10
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Pour faire jouer l'article 1596 du code civil, encore fait il aller au tribunal. Si il n'y a pas de dol ni de dessous de table, les vendeurs n'ont pas de raisons d'aller au tribunal. Mail il y a un risque, c'est évident. Et le fisc ne dira rien si la vente se fait au prix du marché. |
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nefer
Modérateur
14629 message(s) Statut:
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Posté - 03 déc. 2010 : 08:40:22
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citation: Initialement posté par Scorpion
Et le fisc ne dira rien si la vente se fait au prix du marché.
Ca , c'est l'inconnu..... |
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Posté - 05 déc. 2010 : 11:24:14
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Ne pas oublier que la nullité de l'article 1596 est une nullité relative, celà signifie qu'elle n peut être invoquée que par la personne que le texte est censé protéger, qu'elle se prescrit par cinq ans, et surtout que son bénéficiaire peut y renoncer à partir du moment où son droit a été ouvert. Il faut donc faire signer au vendeur, un fois l'acte de vente signé, une renonciation à l'action en nullité. |
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Signature de moulinsart2009 |
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Feria
Nouveau Membre
14 message(s) Statut:
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Posté - 05 déc. 2010 : 23:20:46
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Moi je vois un risque: c'est l'acheteur éconduit malgré une offre supérieure... Il peut l'avoir mauvaise et se retourner contre l'agence en apprenant que c'est un des employés qui a conclu l'affaire derrière son dos... |
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Posté - 06 déc. 2010 : 17:55:11
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