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gédehem
Pilier de forums

11332 réponses

Posté - 08 mai 2008 :  12:38:37  Voir le profil

Je veux bien que l'ARC critique les uns et les autres avec son ton habituel, mais j'aimerais bien qu'elle nous précise ses propres affirmations à l'emporte pièce :
"En effet non seulement il y a des logements mieux situés que d’autres, mais ceux dont les logements sont bien situés peuvent ne plus se chauffer, obligeant alors leurs voisins dont le logement est mal situé (sous la toiture non isolée, en rez-de-chaussée, etc) à chauffer plus. Conséquence : l’immeuble consomme autant, mais les uns payent beaucoup plus que d’autres."

L'ARC critiquant les base "scientifique" des études présentées (on peut les critiquer !), il serait souhaitable qu'elle avance ses arguments scientifiquement chiffrés et étayés démontrant que :
"les logements (..) bien situés peuvent ne plus se chauffer, obligeant alors leurs voisins dont le logement est mal situé (...) à chauffer plus."

C'est très facile d'avancer des fantasmes sans apporter aucun élément chiffré les justifiant uniquement pour démonter d'autres arguments en sens inverse.

C'est bien connu :
- si je paye cher ma part individualisée de chauffage c'est que mon/mes voisins ne chauffent pas ..
- aux tantièmes, pas de risque : je peux chauffer plus, les autres payent pour moi puisque ma quote-part ne change pas, peu importe combien consomme le syndicat !

Les arguments de l'ARC sur ce point ne valent pas un clou 'scientifiquement' : ils sont uniquement dans leur logique de dénonciation permanente de ces "groupes qui s'en mettent plein les poches sur le dos des pauvres copropriétaires", certes parfois justifiée.
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manech
Pilier de forums

1418 réponses

Posté - 08 mai 2008 :  16:46:51  Voir le profil
Citation :
la pose des répartiteurs entrainerait une diminution automatique du poste P1 lié à la prudence des occupants.

Je cite ici des extraits du devis de la société Ista pour la pose de répartiteurs dans mon immeuble:
L'économie précitée (15% en moyenne) reste valable pendant les toutes premières années suivant l'installation des répartiteurs. En effet la "surveillance renforcée de chacun pendant cette périoden est suivie d'une reprise de certaines habitudes de consommation...

Ista impose également la correction de la partie variable par un coefficient qui prend en compte(je cite):
-la puissance des radiateurs en watts en fonction de leur dimension
-la position du logement au sein de l'immeuble (rez de chaussée, étages intermédiaires et dernier étage)
-la situation de la pièce dans le logement (pignon/protégé)


Voir la 7ème recommandation que je cite également:
Les indications fournies par les répartiteurs peuvent, en outre, être corrigées en fonction de la localisation de chaque
logement dans l'immeuble et de son exposition. Certains appartements nécessitent en effet une fourniture de chaleur accrue pour
un résultat identique aux autres et il est normal de ne prendre en compte que ce résultat.
Cette pondération est calculée par le prestataire de service ayant en charge la gestion des compteurs qui, dans la généralité des
cas, aura réalisé l'étude préalable et placé les appareils. Elle tiendra compte d'autres paramètres encore, tels que nature et
dimension des radiateurs, volume chauffé... L'application cumulée de ces paramètres ne peut excéder 30 % (arrêté du 8 février
1982).

J'avoue que ni Ista ni la 7ème recommandation ne donnent des "arguments scientifiquement étayés et chiffrés". Ce sont donc sans doute encore des "fantasmes"

Encore un extrait de la 7ème recommandation:
Dans quel cas l'assemblée générale pourrait-elle choisir un pourcentage supérieur à 50 % ? Une telle décision peut paraître opportune pour des immeubles qui jouissent déjà d'une bonne isolation thermique, ou dans les copropriétés dont les dépenses de chauffage sont élevées afin d'inciter les occupants à modifier leur comportement et à faire des économies.

Je fais mes comptes: dans mon immeuble,aucune isolation depuis 1949, une verrière passoire à calories au dessus de la cage d'escalier chauffée, pas d'horloge sur la chaudière, régulation insuffisante, très peu de doubles vitrages (en Allemagne les fenêtres sont parties communes à usage privatif, on peut donc imposer les doubles vitrages, et l'ARC milite pour que la législation évolue en ce sens): 50 % seulement individualisés donc. Sur le reste, j'applique un correctif, disons de 20 % pour tenir compte des déperditions liées à l'exposition etc...
Restent 30 % de la consommation qui sont directement fixés par mes répartiteurs. Avec la possibilité citée par la recommandation de contester la répartition et de faire venir un expert pour trancher!
Et on se demande pourquoi certains hésitent devant l'usine à gaz à bâtir?
Tant pis pour ceux qui, comme Gédéhem continuent à penser que l'individualisation du chauffage doit et peut fonctionner aussi simplement que l'individualisation des charges d'eau. Les faits semblent être têtus.

Dans sa "logique de dénonciation permanente" il se trouve que l'ARC est partie prenante dans l'opération lancée par la mairie de Paris et l'Ademe.Voici un lien qui pourra peut-être intéresser les parisiens:
http://www.paris.fr/portail/Urbanisme/Portal.lut?page_id=6784&document_type_id=2&document_id=36191&portlet_id=17707
et voici un extrait où est résumée la démarche qu'en tant que conseiller syndical je compte proposer à l'AG.
Citation :
Ce diagnostic évalue les principaux enjeux énergétiques d’un immeuble (chaudière, isolations des fenêtres, murs, toit, plancher etc.) et permet de proposer aux copropriétaires un programme de travaux pour diminuer la consommation énergétique globale de leur immeuble. Par la suite l’assemblée générale de copropriété sera en mesure de voter les travaux qui lui incombent (isolation des façades et de la toiture, chauffage central, énergies renouvelables, végétalisation de la toiture…) et le cas échéant d’inciter chaque copropriétaire à agir sur ses parties privatives (chauffage individuel, double vitrage).

La Ville a décidé de subventionner ces diagnostics à hauteur de 70%, avec l’aide de la Région et de l’Ademe.


Et après on fait installer des instruments de comptage individuel.

Pour Gédéhem:sur les trois liens auxquels je vous ai renvoyé, seul le second est susceptible de correspondre à votre critique de l'ARC; En l'occurrence, c'est vous que je trouve bien peu nuancé, et beaucoup trop catégorique pour un problème assurément complexe.Je suis depuis que je fréquente ce site une de vos admiratrices, je le resterai et continuerai à lire toutes vos interventions, mais je saurai désormais qu'il faut les soumettre, comme toutes les autres, à la comparaison et à la critique
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gédehem
Pilier de forums

11332 réponses

Posté - 08 mai 2008 :  21:43:00  Voir le profil
Merci, et heureusement que chacun garde son sens critique !

Je n'ai jamais dit, sur ce sujet, que la chose était simple !
Mais il ne me semble pas raisonnable de partir sur des a priori ou des clichés !

Il est évident, je l'ai souligné, que tout ce qui touche à l'équilibrage, à la régulation d'un chauffage collectif doit être suivi et entrepris, quelque soit la modalité de répartition !
Ce n'est pas parce qu'on est aux tantièmes qu'il ne faut rien faire !

La recommandation expose :
"Cette pondération est calculée par le prestataire de service ayant en charge la gestion des compteurs qui, dans la généralité des
cas, aura réalisé l'étude préalable et placé les appareils. Elle tiendra compte d'autres paramètres encore, tels que nature et
dimension des radiateurs, volume chauffé... )"


Votre fournisseur prévoit :
"la correction de la partie variable par un coefficient qui prend en compte(je cite):
-la puissance des radiateurs en watts en fonction de leur dimension
-la position du logement au sein de l'immeuble (rez de chaussée, étages intermédiaires et dernier étage)
-la situation de la pièce dans le logement (pignon/protégé)"


Cette proposition est conforme à la recommandation !
Il ne reste qu'à leur poser la question sur leur méthosde de calcul !

Pour ce qui concerne la démarche qui consiste à faire réaliser un bilan énergétique, on ne peut que s'en féliciter !
Je crois qu'il sera (est ?) obligatoire pour la vente d'un lot (bilan énergétique du lot).

Il est vrai que je n'en ai pas parlé !
Mais il me semblait évident que, outre la question de l'équilibrage et de la régulation, une étude simple, ne serait-ce que par le CS, permet très vite d'identifier les sources de déperdition et voir ce qui cloche, y compris dans les appartes, avant même une étude plus fine !

S'agissant au final d'économiser de l'énergie, c'est là un préalable obligé !
Pour autant, même si la totalité des travaux n'est pas réalisée, le cout peut en être dissuasif, cela ne me semble pas être une raison suffisante pour rester dans une répartition aux tantièmes lorsque l'individualisation est techniquement possible ...

Comme dans 40 ou 50 ans il n'y aura plus beaucoup de gaz et sans doute encore moins de fioul, il serait sans doute temps de nous pencher sur ces questions ...
Il est vrai que dans 40 ou 50 ans, nous ne serons plus là ! .....
Alors gaz ou pas .......

PS : en 1 an le Gaz à pris près de 10% de hausse ..., 40 % sur les 5 ou 6 dernières années ....
Je ne parle pas du fioul !

Edité par - gédehem le 08 mai 2008 21:50:16
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manech
Pilier de forums

1418 réponses

Posté - 09 mai 2008 :  08:50:07  Voir le profil
Histoire vraie
Citation :
en 1 an le Gaz à pris près de 10% de hausse ..., 40 % sur les 5 ou 6 dernières années ....
Je ne parle pas du fioul !

En 2006 notre immeuble a consommé pour 13909 euros de gaz: Le chauffagiste m'a expliqué que l'hiver avait été froid et que le prix du gaz avait augmenté.J'ai relevé en chaufferie les consommations et fait les calculs en fonction des DJU. Je les ai transmis au chauffagiste en lui signalant que, selon mes calculs, la chaudière avait été mal réglée et les appartements surchauffés. Je n'ai pas eu de réponse. Mais pour l'exercice 2007 notre facture de combustible est de 6229 euros. Certes l'hiver a été doux, je n'ai pas encore fait les calculs avec les DJU, mais le prix du gaz n'a pas baissé.
Moralité: ne laissez pas les syndics et les chauffagistes se cacher derrière les rigueurs du temps et de la mondialisation.

Gédéhem parle de "bilan énergétique" d'un lot: pour le bilan énergétique, il s'agirait seulement d'étudier les consommations du lot.
Or en matière de chauffage, ce qui importe c'est d'abord l'immeuble tout entier, en raison des échanges thermiques et des ponts et déperditions divers qui, où qu'ils soient, rejaillissent sur l'ensemble -non,je ne sais pas les calculer; mais je crois avoir compris qu'en matière de chauffage il y a une grande solidarité forcée entre les divers éléments de la construction.
exemple: Mon immeuble a un gros radiateur dans l'entrée, dont la chaleur montante chauffe un peu tous les paliers avant de fuir par les trous de la verrière. Je me dis que ya ka
supprimer ce radiateur et on fera une petite économie. Mais j'ai un pote qui a fait de la physique, et qui me dit que si tous les paliers sont un peu plus froids, chaque appartement devra chauffer un petit peu plus, et qu'il est vraisemblable qu'au bout du compte on dépensera autant d'énergie.
Conclusion: il serait peut-être plus intéressant de
-réparer les joints de la verrière?
-supprimer la verrière?
-mettre à la verrière du verre isolant?
Je ne sais pas.
Moralité: C'est pas simple, mon bon monsieur!

Ce que je me dis, c'est que si la loi -qui n'est pas toujours faite que par des crétins- prévoit que l'on peut individualiser 100% de la comsommation de combustible pour les immeubles construits après 1989, c'est parce qu'alors on a la certitude qu'ils ont été constuits en respectant des normes d'isolation.
Pour les immeubles construits avant, on doit donc essayer de respecter le même ordre: on fait les travaux nécessaires pour que les immeubles ne soient plus des passoires à calories (en sachant qu'on n'obtiendra jamais un résultat aussi bon que dans un immeuble récent, d'où la limitation à 75% de la part de combustible à répartir individuellement), et après avoir généré des économies d'énergie à l'échelle de l'immeuble, on fait poser des répartiteurs pour que les comportements individuels soient pris en compte.

Problème majeur: la diversité des intérêts individuels en copropriété.
Opposition entre celui qui travaille et le retraité:
entre la résidence secondaire et l'occupation à l'année, et surtout
entre l'occupant et le bailleur: ce dernier répercute toutes les charges de combustible, mais doit assumer les travaux: on peut donc craindre que pour se donner une bonne conscience écologique, le bailleur soit prêt avec enthousiasme à poser des répartiteurs, mais pas à faire des travaux de fond. Je pense que c'est à ces personnes que Gédéhem fait allusion lorsqu'il écrit:
Citation :
Pour autant, même si la totalité des travaux n'est pas réalisée, le cout peut en être dissuasif, cela ne me semble pas être une raison suffisante pour rester dans une répartition aux tantièmes lorsque l'individualisation est techniquement possible ...



Personnellement je refuse de donner une prime aux hypocrites de toutes sortes pour lesquels les indispensables économies d'énergie ou d'argent se font toujours sur le dos d'autrui. Mais là on entre dans le domaine mouvant de la politique.
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gédehem
Pilier de forums

11332 réponses

Posté - 09 mai 2008 :  11:08:44  Voir le profil
Ben oui : toute la question de la limite entre interet individuel et interet commun, tout particulièrement en copropriété ....
(Ailleurs aussi, les stop et feux rouges étant pour les autres, c'est bien connu .. ..)

Concernant vos relevés de consommations, ce n'est pas tant aux € qu'il faut s'attacher mais aux m3 ou Kw/h ....
Un tableau récapitulatif annuel, brut et corrigé des degrés/jour du coin (météo) avec un petit graphique, permet d'avoir une bonne idée de la consommation réelle ...
Car lorsqu'on parle de 40% d'augmentation en 'prix' hors abonnement, la réalité peut être plus cruelle faute d'un bon équilibrage/régulation, avec des Kw/h en hausse constante ou particulièrement élévés au regard du volume à chauffer hors déperdition !

Personnellement, j'ai noté une baisse de consommation en Kw/h de 30% la 1ère année de l'idividualisation (1980) avec une remonté dans les 3 ou 4 années suivantes, stabilisée ensuite entre 15 et 20% en moins toujours par rapport aux Kw/h corrigés desconsommations antérieurs à 1980 ....

En prix global ? Je n'ai pas fait de calcul, la démarche étant uniquement "maitrise et économie d'énergie", sujet d'actualité s'il en faut !
Si nous avions 15 à 20% de Kw/h en plus, je n'ose pas imaginer le montant des factures !
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Marie de Médicis
Pilier de forums

834 réponses

Posté - 10 mai 2008 :  00:04:01  Voir le profil
Citation :
Initialement posté par manech

Ce que je me dis, c'est que si la loi -qui n'est pas toujours faite que par des crétins- prévoit que l'on peut individualiser 100% de la comsommation de combustible pour les immeubles construits après 1989, c'est parce qu'alors on a la certitude qu'ils ont été constuits en respectant des normes d'isolation.


Vous voulez rire?
La seule certitude qu'on a, c'est que les textes, normes et DTU prévoient cette isolation.
Mais pour la mise en oeuvre réelle...c'est autre chose!

MARIE
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